Dans un rapport alarmant publié cette semaine, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a mis en garde contre l’aggravation rapide de la violence en Haïti, entraînant des déplacements massifs de population et une crise humanitaire sans précédent dans le pays. Le document met en lumière l’escalade des attaques menées par des groupes armés, notamment dans la capitale Port-au-Prince, où des quartiers entiers sont désormais sous le contrôle des gangs.

Selon l’ONU, plus de 578 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, un chiffre en constante augmentation depuis le début de l’année. De nombreuses familles fuient sans ressources, contraintes de s’installer dans des camps improvisés, sans accès suffisant à l’eau potable, aux soins médicaux ou à la sécurité.

Les violences touchent particulièrement les femmes et les enfants, victimes d’enlèvements, de violences sexuelles et de recrutement forcé. Le rapport de l’ONU appelle à une action internationale urgente, soulignant que l’effondrement des institutions étatiques a laissé un vide sécuritaire dangereux, rendant la mission de stabilisation extrêmement difficile.

Le secrétaire général de l’ONU a réitéré la nécessité d’un soutien logistique et militaire international pour protéger les civils, mais les efforts pour déployer une force multinationale restent bloqués par des retards logistiques et politiques.

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