L’Organisation des Nations unies a lancé un avertissement préoccupant concernant la montée des menaces terroristes émanant de l’État islamique (EI) et d’Al-Qaïda, en particulier en Afrique et en Syrie. Selon un rapport récent présenté au Conseil de sécurité, ces groupes extrémistes profitent de l’instabilité politique, des conflits régionaux et de la faiblesse des dispositifs de sécurité pour renforcer leur influence et étendre leurs zones d’opération.

En Afrique, la situation est jugée particulièrement critique dans la région du Sahel, où des filiales comme Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin (JNIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) multiplient les attaques contre les armées nationales et les populations civiles. Dans le même temps, en Somalie et dans la région du Mozambique, l’EI continue d’exploiter les tensions locales pour mener des offensives meurtrières.

En Syrie et en Irak, même si l’EI a perdu son territoire califat, le groupe conserve des réseaux clandestins capables de mener des attentats et de recruter via Internet, ce qui inquiète la communauté internationale. L’ONU appelle les États membres à renforcer la coopération sécuritaire, à soutenir les opérations antiterroristes régionales et à prévenir la radicalisation, notamment en investissant dans le développement local et la lutte contre la pauvreté.

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