Les camps de réfugiés au Kenya, notamment ceux de Dadaab et Kakuma, accueillent depuis des décennies des milliers de personnes fuyant les conflits en Somalie, au Soudan du Sud et dans d’autres régions instables d’Afrique. Ces camps survivent en grande partie grâce à l’aide humanitaire internationale, dont une portion significative provient traditionnellement des États-Unis.

Cependant, les coupes budgétaires mises en place sous l’administration de Donald Trump ont provoqué une onde de choc dans le système humanitaire. En réduisant considérablement les financements destinés aux agences des Nations unies comme le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), les conséquences ont été immédiates : diminution des rations alimentaires, réduction de l’accès à l’éducation et aux soins médicaux, et une détérioration globale des conditions de vie dans les camps.

Les ONG sur le terrain tirent la sonnette d’alarme : des milliers d’enfants risquent de quitter l’école, les cliniques manquent de médicaments essentiels, et les tensions augmentent entre réfugiés et populations locales. Ce désengagement américain remet en question le rôle des grandes puissances dans la gestion des crises humanitaires mondiales et laisse un vide que peu d’autres pays sont prêts à combler.

Alors que le Kenya continue d’héberger l’un des plus grands nombres de réfugiés en Afrique, la question demeure : qui prendra le relais pour soutenir ceux dont la survie dépend de la solidarité internationale ?

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