Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre le gouvernement soudanais, qu’ils accusent d’avoir utilisé des armes chimiques en 2024 dans le cadre du conflit opposant l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (RSF). Cette mesure a été prise en vertu de la loi américaine sur le contrôle des armes chimiques et biologiques, entraînant des restrictions strictes sur les exportations américaines vers le Soudan et l’interdiction d’accès aux lignes de crédit gouvernementales dès le 6 juin 2025.

Selon le Département d’État américain, le Soudan aurait violé la Convention sur les armes chimiques (CWC), à laquelle il est pourtant signataire. Des responsables américains affirment que du gaz chloré aurait été utilisé à deux reprises contre des positions des RSF dans des zones rurales.

En réponse, le ministre soudanais de l’Information, Khalid al-Ayesir, a rejeté catégoriquement ces allégations, les qualifiant de « chantage politique » et de « falsification délibérée des faits ». Il a rappelé l’incident de 1998, lorsque les États-Unis avaient bombardé une usine pharmaceutique au Soudan, en l’accusant à tort de fabriquer des armes chimiques.

Depuis le début de la guerre en avril 2023, le conflit a causé la mort de plus de 150 000 personnes et le déplacement de millions d’autres. Les États-Unis avaient déjà sanctionné des figures clés des deux camps pour violations des droits humains, allant jusqu’à accuser les RSF d’actes de génocide.

Ces nouvelles sanctions visent à accentuer la pression sur Khartoum pour qu’il cesse toute utilisation d’armes prohibées et respecte le droit international humanitaire.

#Soudan #ÉtatsUnis #Sanctions #ArmesChimiques #GuerreAuSoudan #RSF #DroitsHumains #ConflitAfricain #PolitiqueInternationale #FP92TV