Le gouvernement béninois a confirmé la mort de 54 soldats à la suite d’une attaque particulièrement meurtrière menée par des militants islamistes dans le nord du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso. Il s’agit de l’une des attaques les plus sanglantes enregistrées sur le territoire béninois depuis l’extension de l’insécurité sahélienne vers le golfe de Guinée.

L’assaut a eu lieu dans une zone forestière souvent utilisée par les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, qui opèrent principalement dans le Sahel. Les forces armées béninoises, en patrouille, ont été prises en embuscade par un groupe lourdement armé, entraînant de violents combats.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a promis de renforcer la sécurité dans les régions frontalières. Une opération militaire de riposte a été lancée afin de retrouver les assaillants et sécuriser la zone. Le Bénin a également sollicité l’appui de ses partenaires régionaux et internationaux pour lutter contre cette menace croissante.

Cette attaque souligne l’expansion préoccupante des groupes terroristes vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, jusque-là relativement épargnés par la violence extrémiste. Le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Ghana renforcent depuis plusieurs mois leur coopération sécuritaire pour faire face à cette nouvelle réalité.

Des observateurs estiment que l’attaque pourrait pousser les autorités béninoises à revoir leur stratégie antiterroriste et à intensifier les investissements dans la défense nationale.

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