L’ancien Premier ministre malien Moussa Mara a été convoqué le 15 juillet 2025 par la Brigade d’Investigations Judiciaires (BIJ) à Bamako, à la suite d’un tweet publié le 4 juillet dans lequel il exprimait son soutien à des personnalités qualifiées de « détenus d’opinion ». Après près de trois heures d’interrogatoire, Moussa Mara a été autorisé à rentrer chez lui, aucune accusation formelle n’ayant été retenue pour le moment.

Cette audition illustre le climat politique tendu au Mali, où les autorités de transition surveillent de près toute expression jugée critique sur les réseaux sociaux. Bien que l’affaire n’ait pas donné lieu à des poursuites immédiates, elle suscite l’inquiétude des défenseurs de la liberté d’expression, qui y voient une pression croissante sur les voix dissidentes.

Moussa Mara, qui a occupé le poste de Premier ministre entre 2014 et 2015, a invité ses partisans à rester calmes et confiants dans le respect de la loi, tout en affirmant qu’il continuerait à défendre ses convictions politiques pacifiquement. L’évolution de ce dossier reste à suivre, alors que les tensions politiques persistent dans le pays.

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