L’Afrique de l’Ouest est confrontée à une montée des préoccupations de santé publique en raison de l’utilisation croissante de stimulants sexuels non réglementés. Ces produits, souvent vendus sans aucun contrôle médical, sont facilement accessibles sur les marchés locaux et via des circuits informels, ce qui alarme de nombreux experts de la santé. Beaucoup contiennent des substances inconnues ou dangereuses, entraînant de graves effets secondaires tels que des complications cardiovasculaires, des lésions rénales, voire des conditions potentiellement mortelles.

Les médecins de la région signalent un nombre croissant de patients souffrant de réactions indésirables liées à ces produits, en particulier parmi les jeunes hommes cherchant à améliorer leurs performances. Les autorités peinent à mettre en place des systèmes de régulation et de contrôle efficaces, le commerce étant alimenté par une forte demande, des perceptions culturelles et un manque de sensibilisation aux risques encourus. Les défenseurs de la santé publique appellent désormais à une intervention plus ferme des gouvernements, à des campagnes de sensibilisation et à la promotion d’alternatives plus sûres pour protéger les communautés. Ce problème met en évidence la nécessité urgente d’une réponse coordonnée, associant réglementation et éducation, afin de préserver la santé publique en Afrique de l’Ouest.

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