À l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a pris la parole pour défendre son ministre des Finances, Enoch Godongwana, face aux critiques croissantes des syndicats et des partis d’opposition. Cette journée a été marquée par de grands rassemblements organisés par le Cosatu (Congress of South African Trade Unions) ainsi que par plusieurs formations politiques, tous unis autour d’une même revendication : la lutte contre le chômage.

S’exprimant à Mpumalanga, Ramaphosa a salué les efforts du ministre Godongwana pour stabiliser l’économie du pays. Il a insisté sur le fait que les réformes budgétaires entreprises, bien qu’impopulaires à court terme, visaient à préserver les finances publiques et à stimuler la croissance. « Le ministre agit dans l’intérêt du pays », a-t-il affirmé.

Pendant ce temps, les représentants syndicaux ont dénoncé l’inaction du gouvernement face à la crise de l’emploi, notamment chez les jeunes. Le secrétaire général du Cosatu a déclaré : « Nous ne pouvons pas célébrer la Journée des travailleurs pendant que des millions de Sud-Africains restent sans travail. » Il a appelé à des investissements dans l’emploi public et des politiques économiques plus inclusives.

Des partis politiques comme l’EFF et l’ANC Youth League ont également mobilisé leurs militants pour mettre en lumière les inégalités persistantes, et ont plaidé pour des réformes urgentes dans les secteurs clés du pays.

Malgré les désaccords, cette journée a mis en avant l’unité ouvrière et la volonté commune de bâtir un avenir plus équitable. Le gouvernement a promis d’ouvrir des discussions avec les syndicats pour réévaluer certaines priorités économiques.

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