En Gambie, un drame a ravivé le débat autour de la mutilation génitale féminine (MGF). Un bébé est décédé après avoir subi cette pratique, provoquant une vague d’indignation au sein de la société civile, des organisations de défense des droits humains et de la communauté internationale.

Selon les premières informations, l’enfant aurait succombé à des complications médicales directement liées à l’intervention. Ce tragique événement a remis sur le devant de la scène la question de la persistance de cette tradition, qui reste encore pratiquée dans certaines régions malgré son interdiction légale en 2015.

Les militants pour les droits des femmes rappellent que la MGF n’a aucun fondement médical et entraîne des conséquences graves pour la santé des filles et des femmes, allant de douleurs chroniques à des risques accrus d’infections, de complications lors de l’accouchement, et dans certains cas, la mort.

Des voix s’élèvent pour exiger une application plus stricte de la loi et des sanctions sévères à l’encontre des responsables. De nombreuses ONG locales appellent également à renforcer les campagnes de sensibilisation afin de faire évoluer les mentalités et protéger les enfants de cette pratique dangereuse.

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