Alors que de nombreuses régions du continent africain luttent déjà contre des sécheresses prolongées, les récentes pluies torrentielles ont accentué la crise humanitaire au lieu de la soulager. De l’Afrique de l’Est au Sahel, le phénomène climatique extrême a déclenché un cercle vicieux où inondations destructrices et pénurie d’eau potable coexistent, menaçant des millions de vies.

Dans des pays comme l’Éthiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Kenya, des zones frappées par des sécheresses historiques subissent désormais des inondations qui détruisent les infrastructures agricoles, emportent les récoltes et rendent les routes impraticables. Le résultat est paradoxal : de l’eau en abondance, mais aucune ressource disponible, ni pour l’irrigation ni pour la consommation humaine.

Les agences humanitaires alertent sur une famine imminente, aggravée par la perte des moyens de subsistance. Les inondations ont également entraîné la contamination des sources d’eau, provoquant une montée des maladies hydriques comme le choléra.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres ONG internationales appellent à une mobilisation d’urgence, soulignant que la crise climatique actuelle en Afrique n’est pas un simple désastre naturel, mais un effet cumulé de la négligence, du changement climatique mondial et de l’instabilité politique.

Les experts environnementaux insistent sur la nécessité d’investir dans des systèmes d’adaptation climatique, notamment la gestion des eaux pluviales, des digues rurales, et l’amélioration des systèmes d’alerte précoce.

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