Boeing a conclu un accord confidentiel avec Paul Njoroge, un Canadien dont l’épouse, les trois enfants et la belle‑mère ont péri dans le crash d’un Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines en mars 2019. Cet accord intervient quelques jours avant l’ouverture prévue du premier procès civil aux États‑Unis, évitant ainsi une confrontation en cour fédérale à Chicago Face2Face Africa+15AP News+15The Times+15.

Le drame, survenu seulement six minutes après le décollage d’Addis‑Abeba, avait causé la mort de 157 personnes, dont 90 % de ressortissants étrangers. Il s’inscrivait dans une série de deux accidents mortels survenus en moins de six mois, conduisant à l’immobilisation mondiale des appareils MAX AP News+5Africanews+5The Washington Post+5.

Père de trois jeunes enfants (6, 4 et 9 mois) et profondément affecté, Njoroge avait envisagé de témoigner à la barre sur l’impact psychologique dévastateur du drame — insomnie, cauchemars et incapacité à reprendre une vie normale au Canada ABC7 Chicago. Le montant du règlement n’a pas été divulgué, bien que son avocat ait indiqué qu’il réclamait des millions de dollars .

En parallèle, Boeing a déjà pris des mesures juridiques similaires : couverture de plus de 90 % des demandes civiles liées aux deux crashes, et accord avec le Département de la Justice américain pour éviter des poursuites criminelles dans le cadre d’un programme différé, incluant le versement d’une somme de près de 444 millions $ The Times of India+13The Times+13Reuters+13.

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