L’arrestation d’un général viole l’accord de paix au Soudan du Sud, selon l’opposition
- mars 7, 2025
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L’opposition sud-soudanaise dénonce une grave violation de l’accord de paix de 2018 après l’arrestation d’un général de ses rangs par les forces gouvernementales. Cet incident ravive les tensions dans un pays qui peine à consolider une paix fragile après des années de guerre civile.
Le général arrêté, dont l’identité n’a pas été immédiatement révélée, est un haut responsable de l’opposition armée intégrée au processus de paix. Son interpellation est considérée comme une attaque directe contre l’accord de partage du pouvoir signé entre le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar.
💬 « Cet acte met en péril la mise en œuvre de la transition et risque de replonger le pays dans l’instabilité. » – Déclaration d’un porte-parole de l’opposition.
L’accord de paix signé en 2018 avait pour objectif de mettre fin à cinq ans de guerre civile ayant causé près de 400 000 morts et des millions de déplacés.
Les engagements clés de l’accord :
L’arrestation d’un général de l’opposition constitue une atteinte directe à ces engagements, selon les groupes rebelles et la communauté internationale.
Alors que le Soudan du Sud devait organiser des élections en 2024, de nombreux retards et tensions politiques freinent le processus. L’opposition accuse le gouvernement de saboter l’accord de paix en maintenant une pression militaire et en marginalisant ses adversaires politiques.
🔴 « Nous appelons à la libération immédiate du général et au respect des accords signés. » – Exhortation d’un leader de l’opposition.
L’ONU et l’Union africaine suivent de près la situation et ont déjà exprimé leur inquiétude face à la lenteur de la transition politique. Une escalade des tensions pourrait compromettre les avancées obtenues et déstabiliser davantage la région.
Si le général n’est pas relâché rapidement, le risque d’un effondrement du processus de paix devient réel. L’opposition pourrait boycotter les négociations, et certains groupes rebelles pourraient reprendre les armes, aggravant la crise humanitaire déjà alarmante.