Bassirou Diomaye Faye : « Il n’y aura bientôt plus de troupes françaises au Sénégal »
- novembre 29, 2024
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Dans une déclaration audacieuse, Bassirou Diomaye Faye, une figure influente de la politique sénégalaise, a affirmé que le Sénégal se dirigeait vers la fin de la présence militaire française sur son sol. Cette annonce survient dans un contexte de tensions croissantes entre certains pays africains et la France, alors que de plus en plus de nations du continent cherchent à réexaminer leurs relations avec les anciennes puissances coloniales.
La déclaration de Faye s’inscrit dans une période de remise en question des accords militaires entre la France et ses anciennes colonies. Bien que le Sénégal entretienne traditionnellement des relations étroites avec la France, notamment à travers la coopération militaire et la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, certains estiment qu’il est temps de repenser ces accords à la lumière des nouveaux enjeux géopolitiques.
Bassirou Diomaye Faye a souligné que l’Afrique devait prendre en main sa propre sécurité et sa stabilité sans dépendre des anciennes puissances coloniales. Selon lui, la présence militaire française dans la région ne fait qu’alimenter des tensions et des conflits, et il est nécessaire de renforcer les capacités des forces armées africaines pour assurer la paix et la sécurité sur le continent.
La question de la présence militaire française en Afrique est de plus en plus débattue dans plusieurs pays du continent, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où les gouvernements ont exprimé leur volonté de mettre fin à la coopération avec la France. Le Sénégal, bien qu’historiquement proche de Paris, semble suivre cette tendance, prônant une réévaluation des relations militaires et une plus grande autonomie stratégique.
La déclaration de Bassirou Diomaye Faye a provoqué des réactions en France, où certains responsables ont exprimé des inquiétudes quant à la stabilité de la région si les troupes françaises se retiraient. D’autres, cependant, voient cette annonce comme une conséquence naturelle des changements géopolitiques en Afrique, où de plus en plus de pays cherchent à diversifier leurs partenariats internationaux.