Le conflit dévastateur au Soudan a franchi une nouvelle étape inquiétante alors que Port-Soudan, l’une des dernières zones considérées comme relativement sûres dans le pays, a été la cible de frappes de drones pour le sixième jour consécutif. Ces attaques répétées ont semé la panique parmi la population civile et entravé l’acheminement de l’aide humanitaire.

Selon des sources locales et des agences internationales, plusieurs bâtiments résidentiels et infrastructures civiles ont été endommagés, provoquant des victimes et le déplacement forcé de nombreuses familles. Les frappes seraient attribuées à une escalade entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF), bien que les responsabilités exactes restent floues.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé une profonde inquiétude face à la détérioration rapide de la situation. Dans un communiqué, elle a appelé toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et à cesser immédiatement les hostilités dans les zones civiles.

Port-Soudan, situé sur la côte de la mer Rouge, est devenu un point névralgique pour les agences humanitaires, car c’est l’un des rares accès encore fonctionnels pour l’aide internationale. Mais avec la multiplication des attaques, même cette dernière ligne de secours semble menacée.

Les analystes craignent que cette intensification du conflit au Soudan n’entraîne une crise humanitaire encore plus grave dans les semaines à venir, avec des millions de personnes déjà en situation d’insécurité alimentaire et sans accès aux soins de base.

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